Le métal précieux connu sous le nom d’or de joaillerie transcende son éclat naturel en s’alliant à d’autres métaux, renforçant sa rigidité et offrant une palette de teintes captivantes. Les alliages d’or, tels que l’or blanc ou l’or rouge, sont créés par l’ajout stratégique de métaux comme l’argent, le cuivre, le platine, le nickel, le zinc et le manganèse.
Les proportions des métaux dans les alliages varient selon les régions. Par exemple, aux États-Unis ou en Grèce, l’or est souvent qualifié de « 14 carats », signifiant qu’il contient 585 parties d’or pour 1000. En France, la régulation exige des indications précises sur le métal précieux utilisé et son titre exprimé en millièmes.
Pour l’or 18 carats, voici les compositions typiques :
- L’or jaune : 75 % d’or, 12,5 % d’argent, 12,5 % de cuivre.
- L’or rose : 75 % d’or, 20 % de cuivre, 5 % d’argent.
- L’or gris : 75 % d’or, d’argent, parfois de palladium.
L’or blanc de joaillerie, aussi appelé or gris, est revêtu d’une fine couche de rhodium pour prévenir les réactions allergiques au nickel, qui faisait autrefois partie de sa composition.
D’autres nuances d’or émergent avec des mélanges créatifs :
- L’or bleu : alliage d’or et de fer traité thermiquement pour une teinte azur.
- L’or et le platine créent une teinte saumon.
- L’or et le zinc donnent un ton jaune-vert.
- L’or, l’argent et le cadmium forment une teinte verte.
- L’or et l’aluminium fusionnent pour un violet pourpre.
Pour la dorure à la feuille, des alliages flexibles sont privilégiés :
- L’or jaune pur : 980 ‰ d’or, 10 ‰ d’argent, 10 ‰ de cuivre.
- L’or rouge : 945 ‰ d’or, 55 ‰ de cuivre.
Dans le recyclage, l’or des circuits électroniques, depuis les années 1980, est souvent réutilisé sous forme de lingots avec une teneur en or d’environ 5 %.
Il est important de noter que chaque artisan a ses recettes d’alliage, pouvant légèrement dévier des normes énoncées, ajoutant une touche unique à chaque création.
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